Face à la flambée des prix, il est urgent d’augmenter les salaires.
La hausse des prix à la consommation est toujours très forte. L’inflation dans son ensemble a atteint 5,7 % sur un an en mars, selon l’Insee, avec des disparités selon
les secteurs. Et la situation est particulièrement inquiétante en ce qui concerne l’alimentation, où les prix ont bondi de 15,8 %.
Les ménages sont contraints de réduire leurs dépenses, y compris sur des achats de première nécessité. Selon l’institut Circana cité par BFMTV, le volume des ventes en grandes surfaces a baissé de 5 % au premier trimes-tre 2023 par rapport à 2022. Une situation qui semble s’aggraver car cette baisse atteignait 9,2 % durant la dernière semaine de mars.
Les chariots se vident mais les tickets de caisse continuent d’augmenter en raison de l’inflation. Les enseignes de la grande distribution ont ainsi enregistré une hausse de chiffre d’affaires de 9 % au premier trimestre par rapport à 2022.
FO revendique toujours une augmentation de 60 points pour tous et de 10% du point d’indice.
Face à cette inflation insupportable, FO CEA revendique l’augmentation des salaires au moins à hauteur de l’inflation. La Première ministre, Élisabeth Borne, a appelé les entreprises à renégocier au plus vite les grilles salariales pour éviter que la revalorisation du Smic n’entraîne un tassement des premiers niveaux de salaire.
Ces derniers mois en France, les NAO ont globalement débouché sur des augmentations salariales nettement en dessous du niveau de l’inflation.
À moins d’un rapport de force, comme chez Minitubes à Grenoble, où après une grève massive en mars les syndicats, dont FO, ont décroché 6,5 % d’augmentation de salaire lors des NAO de 2023.
Pour FO, le cahier revendicatif est toujours le document de référence pour les négociations salariales. Avec le résultat de fin 2022, nous doutons fortement que ce soit le cas pour tous.
Une seule solution : VOTEZ et FAITES VOTER FO pour de réelles négociations avec un réel rapport de force.
